Make et Zapier : deux géants de l’automatisation sans code
D’où viennent ces outils et pourquoi on en parle autant en 2025 ?
Zapier est né en 2011 aux États-Unis avec une promesse simple : permettre à n’importe qui de connecter ses applications préférées sans écrire une seule ligne de code. Depuis, la plateforme a bien grandi, devenant un acteur historique du mouvement no-code, avec plus de 7 000 intégrations disponibles aujourd’hui. Make, de son côté, a été lancé quelques années plus tard sous le nom d’Integromat, avant de devenir Make après un gros rebranding. D’origine tchèque, l’outil s’est rapidement positionné comme l’alternative plus puissante, plus visuelle, parfois aussi plus technique. En 2025, les deux plateformes cohabitent largement, chacune ayant ses adeptes, mais leurs philosophies diffèrent clairement. Et c’est ce qui rend la comparaison intéressante.
Ce qu’on entend vraiment par “connecter des outils”
Dans la pratique, quand on parle d’automatiser un process avec Zapier ou Make, on parle d’enchaîner des actions entre plusieurs apps sans intervention humaine. Par exemple : lorsqu’un utilisateur soumet un formulaire sur votre site, une ligne est ajoutée dans Airtable, un email est envoyé à l’équipe commerciale, et une tâche est créée dans Asana. Aucun développeur n’est intervenu, tout est fluide, et surtout : ça tourne en continu. Ce qu’on appelle un “workflow” ou un “scénario”, c’est donc une série d’actions déclenchées automatiquement dès qu’une condition est remplie. Et ce principe, aujourd’hui, change radicalement la façon de concevoir des outils digitaux.
Pourquoi les entreprises s’y intéressent de plus en plus
Automatiser, c’est bien plus qu’un gain de temps. C’est aussi réduire les erreurs humaines, fiabiliser les process, améliorer la réactivité client et parfois… rendre possible des choses qu’on pensait trop techniques ou trop coûteuses. Les outils no-code comme Zapier et Make ont démocratisé cette logique. Aujourd’hui, une équipe marketing peut automatiser ses relances e-mail, un service RH peut gérer les onboarding sans intervention IT, et une startup peut créer un mini ERP sur Airtable interconnecté à son CRM. En quelques clics, ces solutions ouvrent des portes qu’on croyait réservées aux devs, et c’est précisément ce qui en fait un enjeu stratégique en 2025.
Zapier vs Make : pourquoi comparer ces deux-là en particulier ?
Il existe d’autres solutions d’automatisation, comme n8n, Pabbly ou Pipedream. Mais dans la majorité des cas, le choix se résume très vite à deux plateformes : Zapier ou Make. Pourquoi ? Parce que ce sont les deux plus accessibles, les plus robustes, les plus utilisées dans le monde pro, et aussi celles qui offrent le meilleur rapport fonctionnalités / facilité d’usage. Là où d’autres outils demandent de l’hébergement, des compétences techniques ou sont limités aux outils Google, Zapier et Make couvrent une très large palette d’usages. Que vous soyez une PME, une startup ou une grande boîte, vous vous poserez un jour cette question : lequel choisir ?
Ce qu’on va vraiment comparer dans cet article
Plutôt que de lister des specs techniques ou des tableaux sans contexte, on a préféré adopter un angle concret. Comment chaque outil fonctionne ? Lequel est le plus intuitif ? Lequel coûte le moins cher selon votre volume d’usage ? Que faire si vous avez des scénarios complexes ou des contraintes RGPD ? On va aussi vous partager notre expérience terrain : les outils qu’on recommande aux clients, pourquoi on privilégie l’un ou l’autre selon le projet, et les erreurs à éviter. Le but, c’est que vous puissiez à la fin de cet article prendre une décision claire, ou au moins poser les bonnes questions à votre équipe ou à votre agence.
Expérience utilisateur : Zapier et Make ne pensent pas pareil
Zapier : une interface linéaire ultra intuitive
Zapier a été pensé pour que même un profil non technique puisse construire une automatisation sans se perdre. L’interface fonctionne en “étapes” successives : on choisit un déclencheur (un nouvel événement dans une app), puis une ou plusieurs actions à exécuter dans d’autres outils. Chaque étape est présentée de manière claire, avec des menus déroulants, des champs à remplir, et des aides contextuelles. En quelques minutes, on peut connecter Google Forms à Notion ou à Slack sans se poser trop de questions. Pour quelqu’un qui découvre l’automatisation, c’est souvent un vrai soulagement : pas de jargon, pas d’interface complexe, juste une logique “si ceci, alors cela”.
Make : une logique visuelle puissante mais plus technique
Make prend le contre-pied de Zapier en proposant une interface sous forme de “scénario visuel” : chaque module (déclencheur, action, filtre, transformation, etc.) est représenté comme une bulle reliée aux autres. On peut ainsi visualiser très précisément le parcours d’un flux de données, ajouter des routes conditionnelles, créer des boucles, traiter des listes… Ce format séduit les utilisateurs plus avancés ou les profils qui ont déjà l’habitude de penser en logique de workflow. Mais il peut aussi dérouter au début : il faut comprendre le vocabulaire (opération, agrégation, routes, bundles…), choisir manuellement les champs à mapper, et parfois tester plusieurs fois avant d’obtenir le bon résultat. Plus de contrôle, donc, mais plus d’exigence.
Une différence flagrante dès la première automatisation
Ce qui frappe quand on teste les deux outils, c’est la courbe de confort. Sur Zapier, on peut créer sa première automatisation en 10 minutes, sans lire la documentation. Sur Make, on met souvent plus de temps à comprendre la logique du scénario, à paramétrer chaque module, à interpréter les erreurs. En contrepartie, on accède très vite à des options avancées que Zapier ne propose même pas : scénarios parallèles, manipulation de tableaux, gestion fine des erreurs… Cette différence de philosophie influe donc sur la manière de construire, mais aussi sur le type de projet qu’on peut mener. Zapier est parfait pour démarrer ; Make devient vite indispensable dès qu’on veut aller loin.
Ce que disent nos clients après avoir testé les deux
Dans les ateliers qu’on mène chez LATELIER, on voit souvent la même chose : Zapier rassure au départ, Make impressionne ensuite. Les équipes non techniques aiment la simplicité de Zapier, surtout pour automatiser des petites tâches du quotidien (copier un lead dans le CRM, envoyer un SMS, créer un événement…). Mais dès qu’on aborde des problématiques plus complexes, comme enrichir une base à partir de plusieurs sources, gérer des scénarios à condition multiple, ou filtrer des données, Make devient plus intéressant. C’est un peu comme comparer Excel et Notion : l’un est rapide pour une tâche précise, l’autre plus structurant quand on veut aller loin. Et dans bien des cas, nos clients finissent par utiliser les deux.
Koneo
Création du site web KONEO
Territoire d’énergie 44
Refonte du site vitrine de TE44
SNCF voyageurs
Accompagnement à la réponse d’un appel d’offre de l’Etat
Nombre d’intégrations et puissance des connecteurs
Zapier : le roi du catalogue d’apps compatibles
Zapier impressionne par le volume brut d’applications qu’il supporte. En 2025, on parle de plus de 7 000 applications connectées, ce qui en fait clairement le leader du marché sur ce critère. Que ce soit des outils mainstream (Google Sheets, Slack, HubSpot, Notion, etc.) ou des apps plus spécifiques à un secteur, il y a de grandes chances que vous les trouviez dans la liste Zapier. Et souvent, elles sont plug-and-play : on connecte, on configure quelques champs, et ça roule. C’est ce qui rend Zapier particulièrement attractif pour les petites équipes qui veulent aller vite, sans se poser trop de questions sur la compatibilité.
Make : moins d’apps, mais des intégrations plus fines
À première vue, Make fait un peu pâle figure avec ses 2 000 à 2 500 intégrations répertoriées. Mais ce serait une erreur de s’arrêter là. Là où Zapier propose souvent des intégrations limitées à quelques actions de base (par exemple : “créer un contact” ou “envoyer un message”), Make permet une interaction beaucoup plus profonde avec les APIs des outils. On peut souvent accéder à des dizaines de paramètres par service, utiliser des appels spécifiques (PUT, PATCH, DELETE, etc.), et gérer plus de cas d’usage avancés. En clair : moins d’intégrations, mais mieux connectées. Et pour certains outils comme Airtable ou Webflow, la différence est flagrante en termes de possibilités.
Et si l’application que je veux n’est pas supportée ?
Bonne nouvelle : dans les deux cas, vous avez une porte de sortie. Zapier propose un “Webhooks by Zapier” qui permet d’interagir avec n’importe quelle API disposant d’une documentation standard. Mais cette fonctionnalité reste un peu limitée, surtout pour des scénarios complexes. Make, en revanche, brille ici avec ses modules HTTP universels. Vous pouvez littéralement appeler n’importe quelle API REST (publique ou privée), envoyer des requêtes GET ou POST, parser des réponses JSON, et injecter ces données dans un scénario. C’est une vraie force pour connecter des outils métier ou des services internes pas encore supportés “officiellement”.
API natives, webhooks, scénarios hybrides : notre approche chez LATELIER
Quand on accompagne un client sur la mise en place d’un workflow automatisé, on commence toujours par identifier les outils déjà en place. Ensuite, on regarde s’ils sont bien supportés par l’une ou l’autre des plateformes. Dans 80 % des cas, c’est le cas. Mais quand ce ne l’est pas, Make permet d’aller chercher très loin grâce à ses appels API personnalisés. C’est souvent ce qui nous pousse à privilégier Make pour des projets complexes, notamment en développement d’outils métier sur mesure. À l’inverse, si tout est déjà dans Zapier, on n’a aucune raison de le complexifier. Il faut choisir l’outil qui fait le plus de chemin pour vous, pas celui qui a la fiche produit la plus longue.
Automatisations simples vs scénarios complexes
Zapier : parfait pour les workflows linéaires et les petites équipes
Zapier brille quand il s’agit de créer des automatisations simples, sans trop de conditions ni de ramification. Typiquement : “quand un formulaire est rempli, crée une ligne dans un tableur, envoie un e-mail, et notifie Slack.” Ce type de logique linéaire est exactement ce pour quoi Zapier a été conçu. On avance étape par étape, sans se perdre dans des sous-scénarios ou des configurations avancées. C’est idéal pour une équipe marketing qui veut être autonome, pour une PME qui veut automatiser ses tâches répétitives sans formation, ou pour un freelance qui cherche à gagner du temps. Et dans ces cas-là, Zapier fait le job sans broncher.
Make : indispensable pour les scénarios complexes et multi-branches
Là où Zapier montre ses limites, Make prend tout son sens. L’outil permet de créer des branches conditionnelles, d’ajouter des boucles, de gérer des listes dynamiques, de transformer des données en temps réel, et de manipuler des structures complexes comme du JSON ou des fichiers. En clair, on peut automatiser des cas de figure qui seraient impossibles ou horriblement chers à réaliser avec Zapier. Par exemple : récupérer une liste d’objets via une API, filtrer certains éléments, les enrichir avec une deuxième API, puis les envoyer dans une base Airtable en les regroupant par type. Ce genre de chaîne de traitement, c’est le terrain de jeu naturel de Make.
Exemple concret : enrichir et router un lead selon son profil
Prenons un cas client qu’on rencontre souvent : un lead remplit un formulaire sur le site, mais on veut aller plus loin que “juste” recevoir sa fiche. On veut l’enrichir automatiquement (ex. : récupérer sa société, son poste, sa techno préférée via une API tierce), puis le router vers la bonne équipe (commerciale, tech, RH…) en fonction de ses réponses, et enfin créer un dossier structuré dans Drive ou Notion. Avec Zapier, il faudrait éclater le scénario en plusieurs Zaps, ajouter des filtres externes, et probablement s’arracher un peu les cheveux. Avec Make, on construit tout dans un seul scénario fluide, avec des routes bien séparées et une logique claire. Résultat : c’est plus robuste, plus lisible et plus maintenable.
Ce qu’on recommande à nos clients selon leur niveau de maturité
Chez LATELIER, on a l’habitude d’adapter nos recommandations au niveau de complexité des projets — mais aussi au profil des équipes. Si vous êtes autonome, à l’aise avec la logique d’automatisation, ou déjà bien structuré en interne, Make est souvent le meilleur investissement long terme. À l’inverse, si vous démarrez, que votre besoin est ponctuel ou que vous avez peu de temps à consacrer à la prise en main, on commence par Zapier. C’est plus rapide, plus intuitif, et ça permet de concrétiser des petites automatisations très utiles sans se noyer dans la technique. Ensuite, libre à vous d’évoluer vers Make dès que vos besoins se complexifient — on est là pour vous accompagner dans cette transition.
Bona fidé
Refonte du site vitrine de l’agence Bona Fidé
Comité des floralies
Refonte du site vitrine du Comité des Floralies
MYKITVAN
Refonte du site web et création d’un configurateur pour MYKITVAN
Tarification : Zapier est-il vraiment plus cher que Make ?
Deux modèles très différents : tâches vs opérations
C’est souvent là que la confusion commence : Zapier facture en tâches (« tasks »), tandis que Make facture en opérations. Une tâche sur Zapier, c’est chaque action réalisée. Par exemple, si un Zap envoie un e-mail et crée une ligne dans Airtable, cela comptera pour deux tâches. Make, de son côté, calcule une opération pour chaque module exécuté dans un scénario, mais aussi pour certaines manipulations internes (comme parser un JSON ou boucler sur une liste). La différence paraît subtile, mais elle a des conséquences : un même scénario peut coûter beaucoup plus ou beaucoup moins cher selon la plateforme choisie, en fonction de sa complexité.
Les forfaits gratuits : suffisants pour démarrer, mais vite limitants
Les deux outils proposent des plans gratuits, parfaits pour tester ou automatiser quelques petites choses. Chez Zapier, on a droit à 100 tâches par mois et un maximum de 5 Zaps actifs. Chez Make, on dispose de 1 000 opérations par mois, avec des scénarios illimités en nombre, mais limités à 2 niveaux de complexité et une fréquence d’exécution assez lente. C’est bien pour se faire la main, mais dès que vous commencez à automatiser sérieusement, vous serez rapidement bloqué : besoin d’un scénario qui tourne toutes les 5 minutes ? D’un nombre illimité d’actions ? Il faudra monter en gamme. L’abonnement devient alors inévitable.
Comparaison à volume égal : qui est le plus rentable ?
C’est difficile de répondre de manière tranchée, car tout dépend de la manière dont vos scénarios sont construits. Cela dit, dans notre expérience, Make est souvent plus économique pour des projets à fort volume, notamment grâce à ses forfaits généreux (10 000 opérations pour 9 $/mois à l’heure où l’on écrit). Zapier, à l’inverse, devient vite plus coûteux : le forfait avec 750 tâches démarre à 19,99 $/mois, et les paliers montent vite si vos scénarios déclenchent beaucoup d’actions. Sur des projets avec beaucoup de boucles, d’enrichissements ou de traitement de données, Make prend clairement l’avantage.
Cas réels : combien ça coûte chez nos clients ?
Chez certains de nos clients, une automatisation standard (formulaire → CRM → notification Slack) consomme 3 à 4 tâches chez Zapier. À raison de 10 leads par jour, on atteint 1 200 tâches par mois — soit le double du plan de base. Chez Make, ce même scénario ne dépasse pas 400 à 600 opérations. À l’inverse, si vous avez un scénario Make très complexe avec des dizaines de modules, des routes conditionnelles, des vérifications d’erreurs et des boucles, vous pouvez exploser votre quota sans vous en rendre compte. C’est pourquoi on prend toujours le temps d’optimiser les scénarios, en limitant le nombre de modules ou en regroupant certaines étapes.
Nos conseils pour ne pas exploser votre facture d’automatisation
Peu importe l’outil choisi, il y a des bonnes pratiques pour éviter les mauvaises surprises. Sur Zapier, il faut limiter le nombre d’actions déclenchées (par exemple, en regroupant les données ou en utilisant des filtres intelligents). Sur Make, il faut faire attention aux boucles, à la fréquence d’exécution, et éviter d’utiliser des modules “coûteux” inutilement (comme ceux qui appellent des API en masse). On recommande aussi d’activer les logs d’exécution et d’analyser régulièrement les consommations. Enfin, pensez à purger les scénarios inactifs et à tester vos automatisations avant de les déployer à grande échelle. Un bon setup vous fera économiser bien plus que quelques euros par mois.
Cas d’usage selon le profil d’utilisateur
Pour les indépendants et les petites équipes : Zapier coche beaucoup de cases
Quand on est freelance, consultant ou une petite équipe sans pôle technique, on cherche avant tout la simplicité. Zapier répond parfaitement à ce besoin : en quelques clics, on peut automatiser l’envoi d’un devis, ajouter un contact dans son CRM, publier automatiquement un article sur les réseaux sociaux… Sans apprentissage, sans ligne de code, sans se prendre la tête. Les intégrations sont claires, les templates nombreux, et tout fonctionne “out of the box”. Pour les besoins du quotidien et les usages récurrents, c’est souvent la solution la plus rapide à mettre en place, même sans expérience digitale poussée.
Pour les structures plus matures : Make devient vite un atout stratégique
Dès qu’une entreprise monte en puissance et que les processus métiers se complexifient, Make devient très intéressant. On peut y gérer des scénarios multi-sources, traiter des flux de données structurées, mettre en place des automatisations conditionnelles ou multi-étapes, et créer des workflows qui imitent presque des back-offices métiers. C’est notamment pertinent pour des structures qui travaillent avec Airtable, Notion, ou des CRM plus complexes, et qui ont besoin de logique avancée sans forcément tout redévelopper en interne. On pense ici aux startups en croissance, aux PME organisées ou aux DSI en quête de leviers efficaces pour alléger leur backlog technique.
Domaines d’activité : à chaque secteur ses automatisations clés
Dans le secteur immobilier, on automatise la diffusion d’annonces, la collecte de leads ou la génération de contrats. En santé, on gère des prises de rendez-vous, des synchronisations entre logiciels internes et des alertes critiques. En e-commerce, on relie le stock à la logistique, on alimente des dashboards, on relance des paniers abandonnés. Ces cas, on les traite chez LATELIER au quotidien, et selon le degré de finesse attendu, on oriente vers l’un ou l’autre outil. Make nous permet par exemple de créer des synchronisations entre des outils sans passer par des API propriétaires coûteuses, ce qui peut représenter un gain de temps et d’argent considérable.
Notre méthode pour choisir : poser les bonnes questions dès le départ
Avant même de parler outils, on commence toujours par poser les bonnes questions : Quel est votre besoin métier réel ? À quelle fréquence l’automatisation doit-elle se déclencher ? Quel est votre niveau d’autonomie ? Avez-vous besoin de gérer des cas particuliers ou de simplement faire gagner du temps à vos équipes ? À partir de là, le choix entre Zapier et Make devient plus naturel. Parfois, on utilise même les deux pour des objectifs différents. Et si on sent que les besoins vont évoluer, on préfère partir sur Make tout de suite, quitte à simplifier l’interface au départ. Ce n’est pas une question de techno, mais de contexte.
RGPD, hébergement et souveraineté des données
Zapier et le Cloud Act : un sujet à ne pas négliger
Zapier est une entreprise américaine, avec des serveurs basés aux États-Unis. Cela signifie que toutes les données qui transitent via vos automatisations sont, à un moment ou un autre, soumises au Cloud Act, une législation américaine qui permet aux autorités d’accéder à certaines données hébergées aux USA. Si vous travaillez avec des données sensibles (santé, RH, finances…) ou si vous êtes dans un secteur réglementé, cette dépendance peut devenir un vrai point de friction. Le RGPD n’interdit pas l’usage de Zapier, mais vous devez mettre en place des clauses contractuelles spécifiques et parfois informer vos utilisateurs. Ce n’est pas bloquant, mais ça ne doit pas être ignoré.
Make : une option plus “RGPD-friendly” pour les structures européennes
Make est historiquement basé en Europe (République tchèque) et met en avant un hébergement conforme au RGPD, avec des centres de données situés au sein de l’Union Européenne. Pour beaucoup d’entreprises françaises ou européennes, c’est un vrai plus : cela rassure les DPO, simplifie la gestion des politiques de confidentialité, et limite les risques juridiques. Évidemment, tout dépend de ce que vous automatisez. Si vos automatisations contiennent des adresses email, des données personnelles ou des informations confidentielles, Make coche plus facilement les cases de la conformité réglementaire.
Faut-il abandonner Zapier pour des raisons de conformité ? Pas forcément
Dans les faits, de nombreuses entreprises françaises utilisent encore Zapier sans problème, y compris dans des secteurs sensibles. Ce qui compte, c’est de bien comprendre ce que vous traitez. Si vous automatisez des newsletters, des notifications internes ou des exports de données non sensibles, le risque est faible. Par contre, si vous manipulez des dossiers patients, des données fiscales ou des informations RH, alors il faut se poser la question du niveau de risque. Et à ce moment-là, oui, Make (ou une solution auto-hébergée comme n8n) peut être une meilleure option. Tout est affaire de dosage et de contexte.
Nos recommandations pour rester dans les clous du RGPD
Avant de lancer vos automatisations, identifiez toujours les données manipulées. Demandez-vous : est-ce que ce sont des données personnelles ? Sont-elles stockées temporairement ? Où transitent-elles ? Ensuite, documentez vos choix. Si vous utilisez Zapier, ajoutez une clause spécifique dans votre politique de confidentialité. Si vous optez pour Make, mentionnez l’hébergement européen comme gage de conformité. Enfin, limitez la quantité de données transmises d’un outil à l’autre, et préférez les champs anonymisés dès que c’est possible. L’automatisation n’exonère pas de la responsabilité en matière de données personnelles.
Make vs Zapier : ce qu’on nous demande le plus souvent
Make vs Zapier : faites un choix adapté à vos besoins
Zapier et Make ne sont pas des ennemis, ce sont deux approches différentes de l’automatisation. L’un mise sur la simplicité d’usage, l’autre sur la puissance et la flexibilité. Dans les faits, le bon choix dépend toujours de votre contexte : vos outils, votre niveau d’autonomie, la complexité de vos processus, et vos exigences de conformité. Chez LATELIER, on accompagne nos clients sur les deux solutions, et on les aide à construire des workflows solides, scalables, et surtout utiles. Si vous hésitez encore, le mieux reste d’en discuter autour de vos cas concrets : on est là pour ça.
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